lundi 19 novembre 2012

Victoria rêve


Victoria rêve, Timothée de Fombelle, Gallimard Jeunesse




Victoria rêve d’aventures. Elle rêve de courir le monde en cargo, de nager avec des troupeaux de chevaux, de s’habiller en hussard, d’être chef d’orchestre. Elle rêve de cow-boys, d’indiens, d’ours et de tous les héros qui peuplent ses romans préférés. 


Car malheureusement pour Victoria, elle vit à Chaise-sur-le-Pont, « la ville la plus calme du monde occidental. » Et même pas un lion à des kilomètres à la ronde. Heureusement, dans sa maison de la rue de la Patinoire, qu’elle partage avec des parents bien trop sérieux et une grande sœur de 17 ans horripilante et déjà si vieille, Victoria peut compter sur sa bibliothèque – qu’elle appelle sa ligne d’horizon – pour s’évader. Mais depuis quelques temps, ses livres disparaissent. Et voilà que son voisin Jo lui parle de trois mystérieux Cheyennes et que son père s’habille en cow-boy. L’aventure n’est peut-être pas si loin tout compte fait…


Ceux qui me connaissent un peu savent que je suis une fervente amatrice de l’œuvre de Timothée de Fombelle (lire aussi Tobie Lolness).
Aussi, quand le petit nouveau du papa de Vango et de Tobie est sorti, je me suis jetée dessus avec une envie à peine dissimulée : quand Lui me l’a rapporté un soir, je lui ai tout naturellement arraché des mains et l’ai collé contre mon cœur !!
Dans ce court roman plein de poésie et de tendresse, Timothée de Fombelle célèbre l’incroyable force de l’imaginaire. Ici, la frontière entre réalité et imaginaire est sans cesse repoussée et le lecteur lui-même se perd dans les méandres de l’imagination de la jeune et intrépide Victoria. Il y célèbre surtout le pouvoir de la lecture qui nous transporte, envers et contre tout, dans des mondes toujours plus merveilleux.
Et Victoria rêve est un magnifique hommage à la littérature jusque dans les merveilleuses illustrations – en couverture et au fil du texte – de François Place. Décidemment leur duo fonctionne à merveille. 

 
En revanche, je dois bien avouer que Victoria rêve n’est pas mon préféré. Bien évidemment c’est extrêmement bien écrit et poétique mais je reste malgré tout sur ma faim. C’est vrai quoi, on en veut toujours plus avec Timothée de Fombelle ;-)

Cependant, j’ai un véritable coup de cœur pour la version lue, qui est sortie simultanément. Décidément, Monsieur Fombelle est un incroyable conteur, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.



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ELLE

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