Le Rire de Caroline

Le Rire de Caroline, Katja Henkel, Bayard 

Caroline a 10 ans et mène une vie bien ennuyeuse. Tous les matins son père la dépose à l’école. Le midi, alors que les autres élèves mangent des sandwichs et des friandises, Caroline a le droit aux étranges tests culinaires bio de sa mère : pain de seigle et graines de courges grillées, tofu au quinoa et algue séchée…


Et tous les soirs, une baby-sitter antipathique de vingt-cinq ans vient la chercher et l’emmène au musée (en réalité, la jeune fille y vient pour draguer le vendeur de la boutique). Résultat, Caroline est malheureuse et déprime. Elle se sent très seule même si elle refuse de l’admettre. Elle n’a pas rigolé depuis très, très longtemps… Alors deux anges sont envoyés sur terre pour lui rendre sa joie de vivre. Ils ont soixante douze heures. Et pour y parvenir, ils convoquent, dans le présent, la Caroline du futur…

On comprend que Le Rire de Caroline cherche à soulever des problématiques essentielles comme la solitude, la mélancolie et l’estime de soi. Mais le récit ne fait que les survoler en mettant en scène des personnages caricaturaux dans des situations caricaturales. Quant au voyage dans le temps, il n’est pas cohérent. Si la Caroline du présent rencontre la Caroline du passé, alors le passé ne sera plus jamais le même… Pourtant ici tout est bien qui finit bien.

Décevant.

ELLE